Il était une fois dans la campagne normande un petit garçon qui lisait Astrapi


En mars, au théâtre Massenet, à Lille, le réel est en jeu. Et le 15, plus précisément, la troupe Grand Boucan montrera pendant une heure vingt toute la difficulté à être un adolescent souffre-douleur d’un « troupeau de bêtes féroces » de collégiens.

Il était une fois dans la campagne normande un petit garçon qui lisait Astrapi, qui croyait naïvement que le Petit Jésus entendait ses prières et qui se préparait à entrer en sixième. Il était une fois une grand-mère douce et pieuse qui élevait seule le gentil petit garçon, et qui lisait des psaumes au coin du feu. Mais cette enfance insouciante n'est qu'une illusion, un prélude à la vraie vie, “la lente et patiente fabrication d'une proie pour le Collège de Buchy”. Trente ans plus tard, à la faveur d'un événement anodin (dont la révélation constitue l’impressionnant retournement final du récit) le petit garçon devenu adulte revit ses années de collège, passées sous les coups et les crachats, en un monologue glaçant d'humour noir. Adaptant pour la première fois à la scène le roman de Jérémie Lefebvre, la compagnie Grand Boucan nous cisèle un bijou de férocité délirante.

D’après Le Collège de Buchy de Jérémie Lefebvre (éditions Lunatique) mise en scène de Carine Bouquillon et Bruno Tuchszer Avec Bruno Tuchszer Création technique Marc Weugue
avec le soutien de la Région Hauts-de-France, du Département du Pas-de-Calais, de la MEL et de la Ville de Lille ; résidences de création : Maison Folie de Lille-Moulins, Maison Folie de Lomme-Beaulieu, La Gare-Médiathèque de Méricourt, Théâtre Massenet, Espace Nelson Mandela-La Chapelle d’Armentières, L’école Buissonnière-Montigny en Gohelle.

Une représentation exceptionnelle : retrouvez Jérémie Lefebvre après la représentation pour une dédicace du roman Le Collège de Buchy.


Commentaires